S’asseoir dans la Mosquée

S’asseoir dans la mosquée. Il est interdit à celui qui se trouve en état d’impureté majeure de rester dans la mosquée, en vertu du hadith de ‘Aisha, radhia allahu anha, qui dit : « Les demeures des Compagnons du Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, donnaient sur la mosquée. Comme le Messager de Dieu entrait un jour, il dit : « Détournez les portes de ces maisons de la mosquée ». Puis il entra un autre jour, et les Compagnons n’avaient rien fait, espérant qu’une dispense leur soit accordée par révélation. Il alla de nouveau les voir et leur dit : « Détournez vos portes de la mosquée, car je n’autorise pas à celles qui sont en état de menstrues ni à ceux qui sont en état d’impureté majeure d’y entrer » (Abu Dawud). En outre, d’après Umm Salama, radhia allahu anha, le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, entra un jour dans la cour de la mosquée et appela à haute voix : « La mosquée est interdite à celle qui est en état de menstrues et à celui qui est en état d’impureté majeure » (Ibn Maja, Al-Tabarani). Ces deux hadith prouvent qu’il est interdit pour ces deux catégories de personnes de s’asseoir dans la mosquée, mais il leur est permis de la traverser, conformément à la parole du Très Haut : « Ô les croyants! N’approchez pas de la prière alors que vous êtes ivres, jusqu’à ce que vous compreniez ce que vous dites, et aussi quand vous êtes en état d’impureté (pollués) – à moins que vous ne soyez en déplacement – jusqu’à ce que vous ayez pris un bain rituel » (4:43). En outre, Jabir, radhia allahu anhu, a dit : « Nous traversions la mosquée alors que nous étions en état d’impureté majeure » (Ibn Abu Shayba et Sa’id Ibn Mansur dans ses « Sunan ». D’autre part, Zayd Ibn Aslam a dit : « Les Compagnons du Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, marchaient dans la mosquée alors qu’ils étaient en état d’impureté majeure » (Ibn Al-Mundhir). Quant à Yazid Ibn Habib, il a dit : « Il y avait des hommes parmi les Ansars dont les portes des maisons donnaient sur la mosquée. Aussi, lorsqu’ils étaient en état d’impureté majeure et qu’ils voulaient aller chercher de l’eau, ils étaient obligés de passer par la mosquée pour la trouver. Dieu révéla alors : « Quand vous êtes en état d’impureté (pollués) – à moins que vous ne soyez en déplacement ». (Ibn Jarir). Ash-Shawkani, commentant cela, a dit : « Il s’agit là d’une preuve formelle et péremptoire ». En outre, ‘Aisha a dit : « Le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, me demanda un jour de lui apporter une natte de la mosquée ; je lui dis : « Je suis en état de menstrues ». Il me répondit : « Ce ne sont pas tes mains qui sont en état de menstrues. » (Muslim, Abu Dawud, At-Tirmidhi, An-Nasa’i, Ibn Maja, Ahmad). Maymuna, radhia allahu anha, rapporte de son côté : « Le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, entrait chez l’une de nous alors qu’elle était en état de menstrues. Il mettait sa tête dans son giron et récitait le Coran alors qu’elle était dans cet état. Ensuite l’une de nous prenait sa natte et la remettait dans la mosquée alors qu’elle était dans cet état » (Ahmad et An-Nasa’i).

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