Son Fondement Légal

Il est recommandé autant aux hommes qu’aux femmes d’accomplir la prière surérogatoire nocturne du Ramadan, ou tarâwih. Cette prière se fait après l’office de nuit et avant le witr, et ce, deux cycles par deux cycles. Il est loisible de l’accomplir après le witr, mais cette option n’est pas la meilleure. Force est de signaler que le temps de cette pratique culturelle se prolonge jusqu’à la fin de la nuit. L’ensemble des savants rapporte, citant Abû Huraya, que le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, exhortait à pratiquer la prière surérogatoire nocturne du Ramadan, mais sans insister. Il disait : « Quiconque fait la prière surérogatoire nocturne du Ramadan, avec foi et sincérité, tous ses péchés antérieurs seront pardonnés ».

Al-Bukhâri, Muslim, Abû Dâwûd, An-Nasa’i, Ibn Maja et Ahmad rapportent encore, citant ‘Aisha : « Le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, fit une nuit la prière à la mosquée, suivi de nombreux orants. Le lendemain, il en fit autant et le nombre des orants s’accrut. Or, la troisième nuit, le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, ne se rendit pas à la mosquée, alors que les gens s’y étaient rassemblés et l’attendaient. Le matin, il leur déclara : « Je sais que vous étiez là. Ne m’a empêché de vous rejoindre que la crainte que cette prière ne devienne pour vous une obligation ».

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