Les Conditions de Validité de la Madéfaction

Pour que la madéfaction des khuff soit valable, il faut que ceux-ci aient été enfilés après avoir fait les ablutions, en vertu du hadith d’Al-Mughîra Ibn Shu’ba qui rapporte ce qui suit : « Au cours d’un voyage où j’accompagnais le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, je voulu lui enlever ses khuff, mais il me dit : « laisse-les moi, j’avais fait l’ablution de mes pieds quand je les ai chaussés ». Et il passa sa main humide sur ses khuff » (Ahmad, Al Bukhari et Muslim). De son côté, Al-Hamîdî a rapporté dans son « Musnad » d’après le même Al-Mugîra ce qui suit : « Nous dîmes : « Ô Messager de Dieu, l’un de nous peut-il passer les mains humides sur ses khuff? » – « Oui, répondit-il, s’il les porte alors qu’il a fait ses ablutions ».

Quant aux conditions posées par certains jurisconsultes, à savoir que le chausson couvre les pieds jusqu’aux chevilles – partie qu’il faut obligatoirement laver au cours des ablutions -, qu’il tienne par lui-même dans être fixé, et qu’il supporte la marche, le cheikh Ibn Tamiyya a montré la faiblesse de tels propos dans son « Al-Fatawa ».

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