Récupérer la Prière Surérogatoire de l’Aube

D’après Abû Huraya, le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, a dit : « Que celui qui, jusqu’au lever du soleil, n’a pas effectué les deux cycles surérogatoires de l’aube, le fasse. » (Al-Bayhaqî)

Qays Ibn ‘Umar raconte qu’étant sorti pour la prière obligatoire du matin, il trouva le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, qui s’apprêtait à accomplir cet office. Or, Qays qui n’avait pas encore fait les deux cycles surérogatoires de l’aube, fit la prière du matin avec le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam. Ensuite il se leva pour accomplir les deux cycles surérogatoires de l’aube. Le Messager de Dieu, ayant remarqué cela, lui dit : « Qu’est-ce que c’est que cette prière? ». Quand Qays l’en informa, il se tut et ne fit aucune remarque. (Ahmad, Ibn Khuzayma, Ibn Hibban, Abû Dâwûd, At-Tirmidhi, Ibn Maja).

Ahmad, Muslim et Al-Bukhâri racontent, citant ‘Imrân Ibn Husayn, que le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, lors de quelque voyage fut pris par le sommeil, lui et ses Compagnons, manquant ainsi la prière obligatoire de l’aube. Lorsqu’ils se réveillèrent sous les rayons ardents du soleil, ils se déplacèrent un peu, le temps que le soleil se levât davantage. Puis le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, ordonna au muezzin d’annoncer la prière. Il fit les deux cycles de prière surérogatoires d’avant l’office de l’aube, puis il effectua l’office de l’aube.

Ces hadith semblent montrer que cette pratique culturelle peut être observée aussi bien avant qu’après le lever du soleil. Peu importe si l’omission de cette prière a un motif ou non, si elle a été manquée seule ou avec l’office obligatoire du matin.