Prier Après le Fajr et Après le ‘Asr

Les jurisconsultes musulmans considèrent qu’il est permis de faire sa prière obligatoire après le fajr ou le ‘asr quand celle-ci n’a pas été accomplie à temps, s’appuyant en cela sur un hadith du Prophète, salla l-Lhu alleyhi wa salam, dans lequel il est dit : « Que celui qui oublie une prière l’accomplisse dès qu’il s’en rappelle » (Al-Bukhari et Muslim).

Quand aux prières surérogatoires, il est déconseillé d’en acccomplir durant ces moments selon Ali, Ibn Mas’ud, Zayd Ibn Thabit, Abu Huraya et Ibn ‘Umar d’entre les compagnons. Quant à ‘Umar, il frappait tous ceux qui accomplissaient leur prière surérogatoire après le ‘asr, et il n’a jamais été désavoué en cela par les autres compagnons du Prophète. Khalid faisait de même.

Parmi les disciples de la deuxième et troisième générations qui désaprouvaient de prier après le ‘asr, citonq Al-Hasan Al-Basri et Sa’id Ibn Al-Musayyab et, parmi les imams fondateurs de rites, Abu Hanifa et Malik. Quant à Asch-Shafi’i, il tolère certaines prières surérogatoires, comme celle du « salut de la mosquée », ainsi que la sunna des ablutions, durant ces intervalles, conformément à la pratique du Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, lequel accomplissait la prière de la sunna du midi après la prière de l’après midi. Quand aux hanbalites, ils interdisent d’accomplir une prière surérogatoire durant ces intervalles, même s’il y a une raison pour cela, sauf pour ce qui est des deux cycles de prière du tawaf (circuit autour de la ka’ba), à raison du hadith de Jabir Ibn Mut’im selon lequel le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, a dit : « O peuple de Manaf, n’empêchez personne de faire ses processions autour de la Ka’ba et de prier à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit ». (Al Bukhari, Muslim et d’autres)

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