Réciter le Coran Après la Fatiha

Il est recommandé de lire une sourate ou quelques versets du Coran après la Fatiha et ce, dans les deux cycles de prière de l’aube (fajr) et du vendredi ainsi qu’au cours des deux premiers cycles de prière de midi (dhuhr), de l’après midi (asr), du coucher du soleil (maghrib) et de la nuit (icha) et enfin au cours de tous les cycles des prières surérogatoires. Il est permis de lire n’importe quel passage du Coran après la Fatiha.

Abu Qatada rapporte : « Le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, lisait pendant la prière du midi (dhuhr), et plus précisément lors des deux premiers cycles de prière, la Fatiha et deux sourates ; quant aux deux derniers cycles de prière, il lisait seulement la Fatiha. Il nous faisait entendre souvent le verset et il lisait davatage dans le premier cycle que dans le second. Il faisait la prière de l’après midi (asr) de la même façon et également la prière de l’aube (fajr). Ce hadith est rapporté par Al Bukhari, Muslim et Abu Dawud, qui ajoute cette précision : « Nous pensons que le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, en prolongeant la lecture au cours du premier cycle de prière, voulait donner aux gens le temps de le rattraper. »

De son côté, Jabir Ibn Samura rapporte que les gens de Kufa se plaignirent de Sa’d auprès de ‘Imar. Celui-ci le destitua de son poste de gouverneur et le remplaça par ‘Ammar. Les gens se plaignirent, entre autres, du fait qu’il ne savait pas faire la prière convenablement. ‘Umar le convoqua donc et lui dit : « Ces gens prétendent que tu ne sais pas faire la prière convenablement, ô Abu Ishaq! » – « Quant à moi, répondit-il, par Allah, je dis que la prière que je dirigeais pour eux était conforme à la prière du Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, et que je n’en ai rien diminué ; je faisais la prière de la nuit en prolongeant les deux premiers cycles de prière et en allégeant les deux derniers ». ‘Umar lui dit : « Ce ne sont la que des conjonctures, ô Abu Ishaq ». ‘Umar envoya alors avec lui un homme (ou des hommes) à Kufa pour interroger des gens à son sujet. Ils ne laissèrent aucune mosquée sans y entrer et interroger les gens. Toutes les personnes interrogées dirent du bien de Sa’d et firent son éloge. Mais en entrant dans une mosquée des Banu ‘Abs, un homme du nom de Usama Ibn Qatada dit : « Si vous voulez savoir la vérité, Sa’d ne partait pas avec nous en expédition, il ne faisait pas un partage équitable des revenus et e jugeait pas avec justice ». Sa’d s’exclama alors : « Par Allah, je vais faire trois invocations contre toi : Mon Dieu, si ton serviteur que voici profère des mensonges contre moi pour se mettre en valeur et se faire une réputation, prolonge sa vie, accentue sa pauvreté et expose-le aux tentations ». Plus tard, on entendit cet homme dire : « Je suis un vieillard soumis à la tentation, suite à l’invocation de Sa’d ». ‘Abd Al-Malik a dit : « Je l’ai vu moi-même, les sourcils tombant sur les yeux de vieillesse, faisant des clins d’oeil aux jeunes filles ». Ce hadith est rapporté par Al Bukhari. Celui ci rapporte : « Abu Huraya lisait le Coran dans chaque prière ; ce que nous faisait entendre le Prophète, nous vous le faisons entendre et ce qu’il nous taisait, nous vous le taisons ; si tu ne lis que la Fatiha tu seras récompensé et si tu lis davantage ce sera mieux ».

Pour davantage de détails concernant les modalités de lecture du Coran après la Fatiha, voir l’article « Les modalités de lecture du Coran après la Fatiha ».

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