Accomplir une Prière Surérogatoire au Moment de l’Iqâma

Lorsque l’appel à la prière dit iqâma a été fait, il est réprouvé d’accomplir une prière surérogatoire.

Abu Huraya rapporte que le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, a dit : « Lorsque l’appel dit iqâma a été fait, il n’y a point d’autre prière que celle qui a été prescrite. » (Ahmad, Muslim, At-Tirmidhi, et d’autres).

De son côté, ‘Abdallah Ibn Sarjas a dit : « Un homme entra dans la mosquée tandis que le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, faisait la prière su fajr. Il fit une prière de deux cycles dans un coin de la mosquée puis il accomplit la prière de fajr derrière le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam. Lorsque le Messager d’Allah eut terminé les salutations finales, il interpella cet homme en ces termes : « O untel! Sur quelle prière as-tu compté? Sur la prière individuelle ou sur la prière en notre compagnie? » (Muslim, Abu Dawud et An-Nasa’i). Le reproche du Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, à l’adresse de cet homme sans qu’il lui ait ordonné de refaire sa prière constitue une preuve que la prière à ce moment de la nuit est valable, même si cela reste déconseillé (makruh).

De son côté, Ibn Abbas a dit : « J’étais en train de prier, lorsque le muezzin se mit à faire l’appel dit iqama ; le Prophète me tira alors par le bras, me disant : « ne prierais-tu pas le fajr quatre cycles de prières? » (Al-Bayhaqi, At-Tabarani, Abu Dawud, Al-Hakim)

Pour sa part, Abu Musa Al Asch’ari rapporte que le prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, vit un homme prier deux cycles de prière tandis que le muezzin faisait l’iqama. Il le tira alors par l’épaule en lui disant : « Ne fait-on pas ceci avant cela? ». (At-Tabarani, Al-’Iraqi)

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