Les Versets à Réciter lors de la Prière Surérogatoire de l’Aube

Lors des deux cycles de prière antérieurs à l’office de l’aube, il est recommandé de réciter les versets que le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, avait l’habitude de psalmodier dans ce cas. On rapporte à ce sujet les hadith suivants :

– Selon ‘Aisha, le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, lisait les sourates 109 (al kafirun) et 112 (al ikhlas). Il les disait en son for intérieur (Ahmad, At-Tahâwi). Il récitait ces sourates après la Fatiha, car comme il a été signalé supra, il n’est pas de prière sans Fatiha.

– S’agissant de ces même sourates, ‘Aisha rapporte ce hadith du Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam : « Quelles admirables sourates que celles-là! Le Prophète les psalmodiait toujours lors des deux cycles de prière antérieurs à l’office de l’aube. » (Ahmad et Ibn Maja).

– Jâbir raconte qu’ayant commencé la prière antérieure à l’office de l’aube, un homme lut dans le premier cycle la sourate Al Kafirun. L’ayant remarqué, le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, dit : « Voilà un homme qui connait son Seigneur! ». Lors du second cycle de prière, l’homme récita la sourate Al Ikhlas. Et le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, de constater : « Voilà un homme qui croit en son Seigneur ». Talha affirma : « Depuis lors, j’aime à psalmodier ces deux sourates lors de ces deux cycles de prière. » (Ibn Hibbân et At-Tahâwi).

– D’après Ibn ‘Abbâs, le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, récitait lors des deux cycles de prière précédent l’office de l’aube : le verset 136 de la sourate La Vache dans le premier cycle, puis le verset 64 de la sourate La Famille d’Imrân dans le second cycle (Muslim).

– D’après le même Ibn ‘Abbâs, cette fois selon la version présentée par Abû Dâwûd, le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, lisait, lors du premier cycle de prière, le verset 136 de la sourate La Vache ; et dans le second, le verset 52 de la sourate 3.

– L’orant peut se contenter de la seule Fatiha, à en juger par le hadith de ‘Aisha selon lequel le le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, restait debout un temps aussi bref que celui équivalent à la récitation de la Fatiha.

Laisser un commentaire