Toucher la Peau d’une Personne du Sexe Opposé

Toucher directement la peau d’une personne du sexe opposé. ‘Aisha, radhia allahu anha, rapporte que le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, l’embrassa alors qu’il était en état de jeûne, puis il dit : « Le baiser n’annule pas les ablutions et ne rompt pas le jeûne ». Ce hadith est rapporté par Ishaq Ibn Rahawayh et par Al-Bazzar d’après une chaîne de transmission qualifiée de bonne. ‘Abdul-Haqq a dit : « Je ne connais pas à ce hadith de défaillance qui vaille qu’on l’abandonne ». Muslim et At-Tirmidhi, lequel authentifie ce hadith, rapportent que ‘Aisha, radhia allahu anha, a dit : « M’étant réveillée une nuit, je m’aperçue que le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, n’était pas à mes côtés. Comme je le cherchais, je mis la main sur la plante de ses pieds dressés alors qu’il était sur son lieu de prière et disait : « Seigneur, je me réfugie en Ta satisfaction contre Ton courroux, en Ton salut contre Ton châtiment, et en Toi contre Toi-même! Je ne saurais faire ton éloge : Tu es tel que Tu t’es loué Toi-même ». On rapporte, toujours d’après ‘Aisha, que « le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, embrassa une de ses épouses puis alla faire sa prière sans refaire ses ablutions mineures ». Ce hadith est rapporté par Ahmad, Abu Dawud, At-Tirmidhi, An-Nasa’i et Ibn Maja. D’après elle encore : « Je dormais devant le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, mes pieds dans la direction de la Qibla. Quand il voulait se prosterner, il me poussait de la main et je ramenais mes pieds à moi. Quand il se levait je les étendais de nouveau » (Al Bukhari et Muslim).