La Lecture de la Prière de l’Aube (fajr)

Au cours de la prière de l’aube, le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, lisait entre soixante et cent versets (Al-Bukhari, Muslim).

Dans cette même prière, il lisait parfois la sourate 50, Qâf, et celle des Romains (sourate 30), suivie par celle de l’Extinction (sourate 81) suivie par celle du Tremblement (az-zalzala), dans les deux cycles de prière comme cité plus haut, ou bien encore les deux dernières sourates : L’Aube Naissante (al-falaq) et Les Hommes (an-nâs), en particulier durant les voyages.

Le Vendredi, il lisait les sourates 32, La Prosternation, ou bien la sourate 76, L’Homme, en entier. Il ne faisait pas ce que font de nombreuses personnes aujourd’hui, à savoir lire une partie de cette sourate et une partie de l’autre. Quand aux ignorants qui prétendent que la prière de l’aube, le jour du Vendredi, comporte une préférence marquée pour la sourate de la Prosternation (as-sajda), ceux-la se trompent lourdement. C’est pourquoi certains imâms répugnent à lire cette sourate en ce lieu. Il y a lieu de préciser que le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, lisait les sourates La Prosternation et L’Homme en raison des récits qu’elles comportent sur le commencement de l’univers ainsi que sur son devenir, sur la création d’Adam, de l’entrée au Paradis et en Enfer et de tout ce qui fut et adviendra le jour du Vendredi. Il récitait cela, à l’aube de ce jour, pour rappeler aux musulmans les faits de ce jour, de même qu’il récitait lors des grands évènements, comme les deux fêtes et le vendredi, les sourates 50 (Qâf), 54 (La Lune), 87 (Le Très-Haut) et 88 (L’enveloppante).

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