La Récitation de La Fatiha

La récitation de la Fatiha durant chaque cycle de prière est exigée pour les prières obligatoires et surérogatoires.

Les hadith authentiques se rapportant à la récitation obligatoire de la fatiha dans chaque cycle de prière sont clairs et ne supposent aucune controverse. Citons-en quelques-uns :
– « Pas de prière valable pour celui qui ne récite oas l’Ouverture du Livre (fatiha-l-kitab) » (Al Bukhari, Muslim et d’autres)
– « Celui qui accomplit un prière sans réciter l’Ouverture du Livre, sa prière est incomplète. » (Al Bukhari et Muslim)
– « Une prière au cours de laquelle l’Ouverture du Livre n’est pas récitée, ne sera pas récompensée. » (Ibn Hibban)
– « Il nous a été ordonné de réciter l’Ouverture du Livre, ainsi que ce qui nous aisé du Coran. » (Abu Dawud)

En outre, il est établi que le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, récitait la fatiha durant chaque cycle des prières obligatoires et surérogatoires, alors que le contraire n’a jamais été établi. Or, la règle, en matière de dévotion est de suivre ce que faisait le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam. Qui plus est, le Messager d’Allah, salla l-Lahu alleyhi wa salam, a dit : « Priez comme vous me voyez priez. » (Al Bukhari)

La prononciation de la basmala (Bismillahi Rahmani Rahim) :

Les jurisconsultes sont unanimes à dire que la basmala est un verset de la sourate Les Fourmis. Quant à la basmala qui se trouv au début de chaque sourate, elle fait l’objet de controverses qui ont abouti à trois avis notoires :

– La basmala est un verset à art entière de l’Ouverture du livre, ou fatiha, ainsi que de toutes les autres sourates. Aussi est-il obligatoire de la lir, au même titre que la fatiha, secrètement comme à haute voix. Cet avis est fondé sur un hadith rapporté par Na’im Al-Mujammir, lequl a dit : « J’accomplis la prière derrière Abu Huraya. Il lut : « Bismilahi Rahmani Rahim, puis il récita la fatiha. » (An-Nasa’i et d’autres). Al-Hafidh a dit qu c’st le hadith ayant trait à la basmala à haute voix le plus authentique.

– La basmala est un verset indépendant des autres qui sert à marquer la séparation entre les sourates. Sa lecture avec la fatiha est permise, voire recommandée, mais non à haute voix. La preuve invoquée est représentée par le hadith rapporté par An-Nasa’i d’après Anas qui dit : « J’ai fait la prière derrière le Prophèt, salla l-Lahu alleyhi wa salam, ainsi que derrière Abu Bakr, ‘Umar et ‘Uthman t aucun d’entre eux ne lisait la basmala à haute voix. »

– La basmala n’est pas un verset de la fatiha, ni des autres sourates, et, par conséquent, sa lecture est déconseillée dans les prières obligatoires, secrètement ou à haute voix, à l’exception des prières surérogatoires. Ce derniers avis n’est pas le plus fondé.

Ibn Al-Qayyim a concilié les deux premiers avis en disant que le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, lisait parfois la basmala à haute voix, mais qu’il la lisait le plus souvent à voix basse. Et il ne fait pas de doute qu’il ne la lisait pas à voix haute durant toutes les prières en sorte que cela échappe aux quatre califes, à l’ensemble de ses Compagnons et aux gens de son pays.

CEUX QUI NE MAÎTRISENT PAS LA LECTURE OBLIGATOIRE DE LA FATIHA :

Al-Khattabi a dit : « Le principe est que la prière n’est récompensée que si la fatiha y est récitée, étant entendu que cette lecture concerne celui qui la maîtrise. Quant à celui qui ne la maitrise pas, il devra la remplacer par sept versets d’une autre sourate. S’il ne connait rien du Coran pour quelque raison (incapacité naturelle ou mémoire défaillante ou bien langue étrangère pour le fidèle, etc), le meilleur rappel après le Coran consiste à se conformer à l’enseignement du Messager d’Allah, salla l-Lahu alleyhi wa salam, : « Le meilleur rappel après les paroles d’Allah, c’est de dire : Gloire a Allah (Sobhan’Allah), Louange à Allah (Al hamdullilah), il n’y a de dieu qu’Allah (La illaha illa l-Lah) et Allah est le plus grand (Allahu akbar). »

Ceci est confirmé par un autre hadith du Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, qui, s’adressant à un homme pour pour lui apprendre la prière selon ses possibilités, lui dit : « Si tu as appris quelques sourates du Coran récite-les ; sinon dis : « Louange a Allah, Allah est plus grand, et il n’y a de dieu qu’Allah. Ensuite prosterne-toi. » (Abu Dawud et At-Tirmidhi)

Laisser un commentaire