La Récitation du Coran dans le Tarâwih

Pour la prière surérogatoire du Ramadan, il n’est point de tradition consacrée se rapportant à la récitation du Coran. On rapporte que les pieux Anciens récitaient deux cents versets et s’appuyaient sur des bâtons tellement ils restaient debout. Ils ne s’en allaient que peu de temps avant l’aube ; aussi exigeaient-ils de leurs valets promptitude et célérité dans la présentation du repas, de crainte que le jour ne se lève. La sourate La Vache était habituellement récitée en huit cycles de prière ; si on le faisait en douze cycles, la prière étaient jugée allégée.

Ibn Qudâma rapporte, citant Ahmad : « Pendant le mois de Ramada,; l’imâm récitera, en fait de Coran, ce qui est de nature à ne pas lasser les orants, notamment dans les nuits courtes ».

La cadi ‘Iyâd affirme : « Il n’est point recommandé d’écourter la lecture du Coran durant ce mois, car il convient que les gens entendent réciter la totalité du Coran. L’imâm ne devra pas non plus allonger la récitation outre mesure, pour ne pas fatiguer les orants. Il convient de prendre en compte l’état et la disposition des gens. Ce serait une chose idéale que de voir un groupe d’orants s’accorder à célébrer une prière longue. Qu’on en juge par cette affirmation d’Abû Dharr : « Une nuit, nous avons prié longuement en compagnie du Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, si longuement que nous avons cru manquer le repas de l’aube. Le récitant lisait le Coran en passages de deux cent versets ».

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