Conseils Utiles

->> Il n’y a aucun inconvénient à étaler un linge propre sur une corde à linge qui a servi auparavant à faire séché un vêtement souillé.

->> Lorsque quelque chose de liquide tombe sur quelqu’un sans qu’il puisse savoir s’il s’agit d’eau ou d’urine, celui-ci ne doit pas s’enquérir à ce sujet. S’il pose des questions en ce sens, celui qui est interrogé n’est pas tenu de lui répondre, même s’il sait qu’il s’agit d’une impureté. Quoiqu’il en soit, quelque soit la nature du liquide qui est tombé sur lui, il n’est pas obligé de se laver.

->> Si quelque chose d’humide touche, pendant la nuit, le corps ou le an des vêtements d’un homme, sans qu’il sache au juste ce qui l’a touché, il n’est pas tenu de le flairer ou de chercher à le connaitre. En effet, on rapporte qu’un jour où Umar et un de ses compagnons passaient sous une gouttière, ils reçurent des gouttes sur la tête. Son compagnon dit alors : « Ô propriétaire de la gouttière! Ton eau est-elle pure ou impure? ». Mais Umar dit à son tour : « Ô propriétaire de la gouttière! Ne nous le dit pas! ». Et ils repartirent.

->> Il n’est pas obligatoire se laver ce qui est atteint par la boue de la rue. En effet, Kâmil Ibn Ziyad a rapporté ce qui suit : « J’ai vu Ali marcher dans la boue générée par la pluie, puis entrer dans la mosquée et faire sa prière sans se laver les pieds ».

->> Si, une fois sa prière terminée, un homme s’apprête à quitter le lieu de prière, puis remarque sur ses vêtements ou sur son corps des traces de souillures qu’il ignorait, ou dont il était au courant mais qu’il avait oublié, ou encore qu’il n’avait pas oubliées mais qu’il n’avait pu enlever, sa prière est valable et il n’est pas tenu de la refaire. Dieu dit : « Nul blâme sur vous pour ce que vous faites par erreur » (33:5). Au demeurant, beaucoup de Compagnons et de pieux Anciens ont délivré des avis juridiques (fatawa) en ce sens.

->> Celui qui n’arrive pas à localiser précisément la trace de l’impureté qui a atteint son vêtement doit le laver entièrement, car il n’y a pas d’autre moyen de s’assurer de sa propreté que de le laver entièrement, la règle voulant que tout ce qui contribue au plein accomplissement d’un acte obligatoire, est obligatoire.

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