Le Prosternement de la Récitation lors des Prières

Il est permis à l’imam ainsi qu’à l’orant qui prie seul, de lire le verset de la prosternation, tant dans les prières à voix haute que dans les prières silencieuses, et de se prosterner aussitôt après sa lecture.

Al-Bukhâri et Muslim rapportent ce propos d’Abû Râfi’ : « J’ai prié un jour l’office de nuit en compagnie d’Abû Huraya. Il récita la sourate : « Quand le ciel se déchirera » et se prosterna au cours de sa lecture. Comme je lui demandai : « Pourquoi cette prosternation? », il me répondit : « Je me prosternais à cet endroit derrière Abû Al-Qâsim (entendre : le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam) ; et je continuerai de le faire jusqu’au jour où je le rencontrerai ».

Citant Ibn ‘Umar, Al-Hâkim rapporte ce propos – qu’il juge authentique selon les conditions posées par les deux chouyoukh, Al-Bukhâri et Muslim : « Une fois le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, se prosterna dans le premier cycle de la prière de midi. Ses compagnons constatèrent qu’il avait lu un verset de prosternation (précisément, celui qui se trouve dans dans la sourate « Alif, lam, mim, la révélation ». An-Nawawî commente : « A notre sens, il n’est pas déconseillé, tant pour l’imam que pour l’orant qui prie seul, de réciter un verset de prosternation, que la prière soit à voix haute ou silencieuse. Chaque fois qu’un tel verset sera récité, on prendra soin de se prosterner. Pour Malik, cela est absolument déconseillé. Pour Abû Hanifa, cela est déconseillé seulement dans le cas des prières silencieuses. L’auteur du « Al-Bahr » estime quant à lui qu’il est préférable pour l’imam de retarder cette prosternation jusqu’à la fin de la prière, afin de ne pas confondre les orants.

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