L’Eau mélangée à un Corps Pur

L’eau qui a été mélangée à un corps pur, comme du savon, du safran, de la farine et autres corps dont elle ne peut ordinairement être dissociée, est pure dès lors qu’elle demeure telle qu’elle était à l’état naturel (mâ’ mutlaq). Si par contre elle change de nature, elle reste pure mais n’est pas propre à purifier.

Umm Atiyya rapporte : « L’Envoyé de Dieu, salla l-LAhu alleyhi wa salam, vint chez nous au moment de la mort de sa fille. Il nous dit : « Lavez-la trois fois ou cinq fois, ou même davantage si vous le jugez utile, avec de l’eau et du lotus ; au dernier lavage mettez dans l’eau du camphre. Puis quand vous aurez terminé appelez moi ». Nous l’appelâmes donc quand nous eûmes terminé ; il nous jeta le voile qu’il portait, en nous disant : « Recouvrez-l’en ». (Al Bukhari, Muslim et d’autres). Or, le mort ne peut être lavé qu’avec ce que le vivant a permission d’utiliser pour se purifier.

Ahmad, An-Nasa’i, et Ibn Khuzayma rapportent d’après Umm Hani : « Le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, fit la grande ablution avec Maymouna en puisant de l’eau d’un même récipient : il s’agissait d’une grande écuelle contenant des traces de pâte ».

On voit dans ces deux hadith, que l’eau est mélangée à un corps étranger, quoique n’étant pas altérée au point de perdre sa nature initiale.

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