Les Sang

Le sang est impur, qu’il s’agisse du sang répandu, comme celui qui jaillit de la bête immolée, ou du sang des menstrues, à l’exception du sang en petite quantité.

Ibn Jurayi a dit au sujet de la parole du Très Haut : « Ou du sang répandu (masfuh) » ce qui suit : « La sang masfuh est celui qui se répand en grande quantité ; quant au sang qui reste dans les veines, il n’y a aucun inconvénient le concernant ». Ce propos est cité par Al-Mundhir. De son côté, Ibn Mijlaz a dit au sujet du sang qui reste dans la carotide de la bête immolée ou dans le haut de l’épaule : « Il n’y a aucun inconvénient à cela, car ce qui est interdit est le sang répandu ».

Aisha a dit pour sa part : « Nous mangions de la viande alors que le sang formait des lignes sur l’épaule ».

Al-Hasan Al-Basri, cité par Al Bukhari, disait de son côté : « Les musulmans n’ont jamais cessé de prier dans leur sang ». On rapporte dans cette optique, que Umar pria alors que le sang jaillissait de sa blessure. (Ibn Hajar). Dans un même ordre d’idées, Abu Huraya ne voyait aucun inconvénient à ce qu’une goutte de sang ou deux coulent pendant la prière.

Pour ce qui concerne le sang des puces et ce qui sort des furoncles, il y a dispense, conformément à ces récits. En effet, interrogé sur le pus qui tache le corps ou les vêtements, Ibn Mijlaz répondit : « Il n’y a aucun inconvénient à cela, car Dieu a mentionné le sang et n’a pas mentionné le pus ». Ibn Taymiyya a dit pour sa part : « Il est indispensable de laver son vêtement des tâches de pus, de sang et de toute purulence, sachant que cela ne prouve pas que ces éléments soient impurs. Il reste qu’il est préférable pour l’homme de s’en prémunir autant que faire se peut ».

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