Le madhy

Le madhy est un liquide blanchâtre et visqueux qui sort de l’être humain lorsqu’il est sous l’effet du désir ou lorsqu’il folâtre avant le coït. Ce liquide coule parfois sans que l’homme s’en aperçoive. Il existe aussi bien chez l’homme que chez la femme, bien que chez cette dernière il soir plus fréquent.

Il est impur selon l’unanimité des savants.

Cependant, s’il touche le corps, il faut le laver, alors que s’il touche le vêtement il faut l’humecter, car c’est une souillure qu’il est difficile d’éviter, notamment pour les jeunes célibataires. C’est pourquoi il est plus à même de faire l’objet d’un allègement que l’urine du petit enfant.

Ali a dit : « J’étais sujet au suintement du madhy. Je priai quelqu’un d’interroger le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, sur ce point à ma place, ne voulant pas le faire moi-même à cause de ma situation vis-à-vis de sa fille. Le Prophète me fit répondre : « Fais la petite ablution et lave ta verge » (Al Bukhari et d’autres)

De son côté, Sa’d Ibn Hanif a dit : « L’écoulement du madhy me causait beaucoup de gêne et je faisait fréquemment mes grandes ablutions. Comme j’interrogeais un jour le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, à ce sujet, il me répondit : « Il suffit de faire tes ablutions mineures. – Ô Prophète, répondis-je, qu’en est-il des tâches qu’il laisse sur mes vêtements? Il te suffit, reprit-il, de prendre un peu d’eau dans le creux de la main et d’humecter la tâche de ton vêtement » (Abu Dawud, Ibn Maja et At-Tirmidhi).

Il reste que dans la version d’Al-Athram, ce hadith est rapporté dans ces termes : « L’écoulement du madhy me causant beaucoup de gêne, j’allai trouver le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, pour lui en parler. Il me dit : « Il te suffit de prendre un peu d’eau dans le creux de la main et d’en humecter ton vêtement ».

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