Rappeler Dieu (dhikr Allah)

Rappeler Dieu (dhikr Allah), en vertu du hadith d’Al Muhajir Ibn Qunfudh, radhia allahu anhu, disant que celui-ci salua le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, alors qu’il s’ablutionnait, mais que ce dernier ne répondit pas à son salut jusqu’à ce qu’il eut terminé ses ablutions. Après lui avoir répondu, il lui dit : « Seule la crainte d’évoquer Allah sans être purifié m’a empêché de te répondre ». Qatada a dit : « C’est pourquoi Al-Hasan Al Basri répugnait à réciter le Coran ou à évoquer Dieu sans être purifié ». Ce dire est rapporté par Ahmad, Abu Dawud, An-Nasa’i, et Ibn Maja. En outre, Abu Juhaym Ibn Al-Harith, radhia allahu anhu, rapporte : « Le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, s’avançait dans la direction de Bi’r Jamal, lorsqu’un homme le rencontrant le salua. Le Prophète ne lui rendit pas son salut, mais arrivé au mur, il se frotta le visage et les mains, puis il rendit le salut. » (Ahmad, All Bukhari, Muslim, Abu Dawud, An-Nasa’i). Cet acte relève de ce qui est recommandé car l’évocation d’Allah est permise sans aucun inconvénient à celui qui est en état de pureté comme à celui qui ne l’est pas, à celui qui est debout comme à celui qui est assis, à celui qui marche, comme à celui qui est allongé, en vertu du hadith de ‘Aisha, radhia allahu anha : « Le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, évoquait Dieu à tout moment » (Abu Dawud, At-Tirmidhi, Ibn Maja, Ahmad). En outre, Ali a dit : « Le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, sortait des mieux d’aisance, nous faisait réciter le Coran et mangeait avec nous de la viande. Rien ne l’empêchait de réciter le Coran, sauf l’état d’impureté majeure (janaba) » (Abu Dawud, At-Tirmidhi, An-NAsa’i, Ibn Maja, Ahmad).

Laisser un commentaire