La Légitimité des Prières Surérogatoires

Les prières surérogatoires ont été instituées pour compenser les éventuelles déficiences dans l’accomplissement des prières obligatoires. D’autant que la prière jouit d’un privilège considérable par rapport aux autres actes culturels. Abû Dâwûd rapporte, d’après Abû Huraya, que le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, a dit : « Le premier des actes dont les gens devront rendre compte le Jour de la résurrection sera la prière. Notre Seigneur dira à Ses anges, Lui qui est Omniscient : « Considérez la prière de Mon Serviteur, vérifiez si elle est complète ou incomplète ». Si le serviteur a à son actif des prières surérogatoires, Dieu ordonnera : « Compensez donc ses prières obligatoires manquées par ses prières surérogatoires. Ses autres actions seront jugées de la même manière ».

Selon Abû Umâma, le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, a dit : « Parmi toute les choses que Dieu a permises à Son serviteur, il n’en est aucune qui soit meilleure qu’une prière surérogatoire de deux cycles. C’est que la vertu se répand sur la tête du serviteur tant qu’il est en prière. » (Ahmad, At-Tirmidhi).

Dans son « Muwatta' », Mâlik affirme : « On m’a rapporté ce hadith du Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam : « Veillez à être droits, intègres, et sachez que la prière est ce qu’il y a de meilleur dans vos oeuvres. Il n’est que le croyant qui se maintient dans la pureté de ses ablutions ».

Rabî’a Ibn Mâlik Al-Aslamî a relaté à Muslim le dialogue suivant : « Le Prophète, salla l-Lahu alleyhi wa salam, s’adressa à moi en ces termes : « Demande quelque chose. – Je veux t’accompagner au Paradis, répondis-je. – Rien de plus? – Rien de plus. – Aide-moi contre toi-même en multipliant les prosternations ».

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